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Visite de nuit des
palais nasrides qui constituent
l'une des quatre parties de l'Alhambra (
la "Rouge" en Arabe) avec les Jardins
du Partal, l'Alcazaba et
le palais
de Charles Quint.
C'est dans ces palais que l'on trouve les plus beaux
fleurons de l'art mudejar ("celui qui n'émigre pas").
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Le patio de los leones (cour des
lions) de
l'Alhambra (XIVè siècle) donnait accès à la résidence
royale et au harem des rois de Grenade. Cette partie
était strictement réservée aux femmes.
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Tout est grâce,
délicatesse et raffinement, comme en attestent
les 124 colonnes de marbre blanc de l'arcade qui
entoure le patio.
A chaque extrémité, des pavillons couverts
de tuiles forment de larges auvents qui protègent
une frise en bois de cèdre.
On retrouve les stucs et les arabesques ; sur les bandeaux,
des chefs d'oeuvre de calligraphie présentent les versets
du Coran.
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Ces plafonds en stuc
sculpté constituent des stalactites, des voûtes
et des arcs si finement ciselés qu'on dirait
de la dentelle : ils sont un parfait témoignage
de l'art mudéjar.
Cet art mêle inspiration musulmane et adaptation
aux goûts
et aux besoins des souverains chrétiens du XIVè
au XVIè siècle qui ont reconquis l'Andalousie. |
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Azulejos dans
les palais nasrides : de l'arabe "azzulaïj"
signifiant petite pierre polie, ils décorent palais
et patios. D'origine égyptienne ou chaldéenne,
ils furent introduits en Andalousie et au Portugal
par
les Musulmans au lendemain de la Conquête.
La technique de fabrication (à Séville
principalement) est celle de la cuerda seca (corde
sèche) :
les contours sont cernés d'une ligne régulière
faite de graisse mêlée à du manganèse, évitant
ainsi le mélange
des couleurs
et permettant la polychromie et l'élaboration
de motifs
géométriques.
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