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Venise...

... Piazza San Marco ...

Longue de 175 mètres et large de 70 en moyenne, cette place monumentale est le coeur de Venise. Bordée par les admirables bâtiments des Procuraties, la tour de l'Horloge et la basilique, elle fut à la fois le centre politique, administratif et religieux de la cité des Doges. Elle est aujourd'hui le centre touristique, l'endroit incontournable à ne manquer sous aucun prétexte.

Napoléon, qui fit ériger le Nouveau Bâtiment à l'emplacement de l'église San Gimignano, au fond de la place, a défini cette place comme "le plus beau salon d'Europe". Ce lieu abrite désormais le superbe musée Correr.
La Piazza San Marco compte également trois cafés mythiques : le Lavena, le Quadri et le Florian. Ce dernier, le plus célèbre, fut le lieu de prédilection des poètes, des artistes et des écrivains : Goldoni, Casanova ou Marcel Proust le fréquentèrent.

La basilique San Marco, construite dans la seconde moitié du XIè siècle, fut reconstruite au XVè siècle après un incendie. Elle jouxte le Palais des Doges et illumine la place de sa splendeur et de son harmonie.

Elle offre une architecture orientale qui rappelle à chacun les liens passés de Venise et de l'Orient, notamment avec Byzance.

Les chevaux de la basilique symbolisent la destinée de Venise : récupérés à Constantinople en 1204, les quatre statues antiques sont alors placées sur la façade , comme un trophée de guerre : la Sérénissime est plus puissante que l'Orient.
En mai 1797, les armées de Bonaparte prennent le dessus sur Venise et les chevaux partent pour Paris où ils seront installés au sommet de l'arc de triomphe du Carrousel.
Enfin, en 1815, à la suite du traité de Vienne, les Vénitiens obtiennent leur restitution. Ils seront ensuite remplacés par des copies à cause de la pollution et des intempéries.

Le portail central, soutenu par quatre colonnes de marbre, est constitué de trois arcs concentriques ornés de bas-reliefs aux sujets allégoriques (Mois, Vertus et Métiers) datant des XIIIè et XIVè siècles.
Les arcades sont surmontées de panneaux de mosaïques du XVIIIè siècle. Elles décrivent les tribulations du corps dérobé de saint Marc.
L'extérieur de la basilique, aussi riche soit-il, ne peut cependant rivaliser avec la splendeur intérieure : élaborées par des artistes de Constantinople au XIè siècle puis par des Vénitiens jusqu'au XIXè siècle, les mosaïques répondent à la tradition orientale.
Par ailleurs, cet ensemble doré est magnifiquement éclairé et mis en valeur grâce au mécénat d'Enel (compagnie d'électicité d'Italie).
 
   
     
 
  dernière modification le 10-fév-05
- Claire et Olivier