Antonio Vivaldi naquit à Venise
le 4 mars 1678.
Il fut initié à la musique
par son père, coiffeur de profession, mais violoniste émérite.
Se destinant au sacerdoce, il fut ordonné prêtre
en 1703. Surnommé il prete rosso (le prêtre
roux), il renonça à dire la messe en raison
d’une santé fragile. Nommé professeur
de violon dans l’un des quatre orphelinats de jeunes
filles de Venise (l’hôpital de la Pietà),
il y officia pendant près de quarante ans en tant
que maestro
di capella (maître de chapelle)
de 1735 à 1738.
Même lorsqu’il était loin de Venise,
pour promouvoir ses œuvres en Europe (Italie, Allemagne,
Pays-Bas…), il envoyait à l’orphelinat
jusqu’à deux concertos par mois, par voie
postale.
L’œuvre de Vivaldi est immense et s’il écrivit
une quarantaine d’opéras que toute l’Europe
applaudit, il dut sa notoriété à ses
concertos : maître absolu du concerto baroque,
il en écrivit plus de quatre cents. Si Giuseppe
Torelli,
violoniste, fut le précurseur en la matière
de concerto soliste, ce fut véritablement Vivaldi
qui en fit un genre unique. Son influence fut tout aussi
immense, sur Bach, notamment, qui a abondamment
transcrit ses œuvres.
Après avoir dilapidé sa forture, Vivaldi
s’éteignit dans la misère, à Vienne,
le 28 juillet 1741.
Il fut enterré, comme le sera
Mozart, dans le cimetière de l’hôpital
de Vienne. Dans le chœur présent à son
enterrement se trouvait un jeune homme du nom de Joseph
Haydn…
Antonio Vivaldi, peinture anonyme
du XVIIIè siècle.
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