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Toscane... Florence...
... La place
de la Seigneurie ...
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La Palazzio Vecchio mis
à part, le principal centre d'intérêt de la place de
la Seigneurie réside dans ses statues et la loggia
dei Lanzi, dite parfois dell'Orcagna.
Elle porte le nom des lansquenets (lanzi, gardes
suisses) qui formaient la garde de Cosme Ier et fut édifiée
de 1376 à 1382 sur
le côté
Est de la place.
Cette
loggia à trois travées, oeuvre de Benci
di Cione et Simone
di Francesco Talenti, servait d'abri aux
magistrats de Florence lors des cérémonies.
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Le Persée de Benvenuto Cellini est
l'un des bronzes les plus remarquables de l'histoire
de l'art. Cette
statue demanda près de dix ans de travail (1545-1553)
à cause de sa taille et de la difficulté du moulage.
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Montrant Méduse
décapitée, cette statue devait avertir
les ennemis de Cosme Ier du
sort qui les attendait.
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A la droite du Persée se trouve le groupe de Gianbologna L'enlèvement
des Sabines (1583), taillé dans un seul bloc de marbre (un peu défectueux
mais le plus gros monolithe jamais apporté à Florence).
Ce groupe fluide, au mouvement en spirale d'une prodigieuse
dynamique,
est
en dépit
de
son titre,
une
étude conjuguée
de la vieillesse,
de
la force virile et de la beauté féminine.
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Protégé par des échafaudages à cause des travaux,
la copie du célèbrissime David de Michel-Ange remplace
depuis 1873 l'original qui se trouve aujourd'hui à
la galerie de l'Académie et qui resta plus de trois
cent
cinquante
ans sur la place de la Seigneurie.
David, fils de berger et vainqueur du géant Goliath,
devait être une métaphore de l'histoire de Florence,
libérée du joug des Médicis et résistant à de puissants
adversaires. Une fois achevée, l'oeuvre devint le symbole
et de la République
florentine triomphant de la tyrannie.
Michel-Ange n'avait que vingt-six ans lorsqu'il réalisa
ce chef-d'oeuvre de 4,34 mètres de haut en 1501.
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Hercule tuant Cacus (1534)
de
Baccio Bandinelli : si le David avait
été commandé par le conseil républicain de Florence pour
célébrer la courte
défaite des Médicis, cette statue fut, elle, commandée
par ces derniers en l'honneur de leur victoire sur l'ennemi.
C'est donc une réplique au chef-d'oeuvre républicain
de Michel-Ange à qui ce bloc de marbre avait été originellement
offert. La victoire des Médicis ne fut cependant pas
totale car l'oeuvre fut tournée en ridicule dès qu'elle
fut dévoilée...
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