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A partir de 1424, Brunelleschi reconstruisit dans le style de la première Renaissance
l'église paroissiale des Médicis.
Michel-Ange soumit
plusieurs projets pour
la façade en briques nues mais
elle demeura inachevée.
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Quant à l'intérieur de l'église,
il fut décoré par
les plus grands artistes, notamment Donatello qui
assura la décoration de l'Ancienne Sacristie et celle des vantaux des portes en bronze, illustrés
de matryrs chrétiens
à gauche et d'apôtres à droite.
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Donatello commença
la réalisation des deux chaires alors
qu'il était âgé de 74 ans. Ses élèves
durent d'ailleurs terminer
son oeuvre.
Lss bas-reliefs en bronze représentent la Passion et
la Résurrection.
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Le magnifique cloître de
San Lorenzo est orné de haies décoratives,
de grenadiers
et d'orangers.
On peut voir à l'arrière-plan la bibliothèque
Laurentienne (ou
Médicéenne). Elle fut commencée en 1524 sur une commande
du pape Clément VII (Jules de Médicis), fils illégitime
de Julien de Médicis et donc neveu
de Laurent le Magnifique.
Toute la bibliothèque, abritant 15000 ouvrages
de la famille, a été conçue par Michel-Ange,
des tables jusqu'aux somptueux escaliers.
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Jouxtant San Lorenzo, la Chapelle des Médicis abrite
la Cappella
dei Principi,
dernière demeure des six grands-ducs de l'illustre
famille. Quant à la crypte, par
laquelle on pénètre
dans le monument, elle regroupe
les tombes de quarante-neufs
descendants moins illustres.
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Les tombeaux réalisés
par Michel-Ange rappellent qu'il s'agit
d'une chapelle funéraire : celui de Laurent
de Médicis est
orné des allégories symbolisant
l'Aube et
le Crépuscule ;
quant à celui de son frère Julien,
assassiné en
1418, il est orné des célèbres
allégories du Jour et de
la Nuit que l'on voit ici.
La Nouvelle Sacristie où elles
se trouvent sert également
d'écrin à un chef-d'oeuvre inachevé
du maître
: la Vierge à l'Enfant (1521).
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