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Sur la piazza del Duomo se
dresse la Collegiata (collégiale).
Fondée en 1056, consacrée en 1148, cette collégiale
fut agrandie entre 1466 et 1468 par l'architecte et sculpteur Giuliano da Maiano.
Elle
fut d'abord une cathédrale mais l'évêché de
San Gimignano fut supprimé en 1348.
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Des fresques de Ghirlandaio décorent
la chapelle Sainte-Fine ainsi que l'arcade bordant le
flanc gauche de la Collegiata :
le maître a peint
ici une délicate et lumineuse Annonciation en 1482.
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La Collegiata est bordée par le Museo
Civico qui donne
accès à la plus haute des 13 tours
demeurées
debout, sur les 72 que comptait la cité au Moyen-Age.
De plus, le musée abrite de belles oeuvres de Filippino
Lippi ainsi que les célèbres Scènes
nuptiales de Memmo
di Filippucci, regard précieux et indiscret sur l'intimité
d'un couple du début du XIVè siècle.
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Ce musée est abrité dans le Palazzo
del Popolo (construit entre 1288 et 1323) où
l'on peut également admirer une Vierge
en majesté de Lippo Memmi.
Ce chef-d'oeuvre orne la salle du conseil du palais
qui est aujourd'hui l'hôtel de ville.
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A quelques pas de là,
la piazza
della Cisterna, de forme irrégulière,
doit son nom au puits (cisterna) situé en
son centre. Ce puits, édifié en 1287,
fut agrandi en 1346 sur l'ordre de Guccio de'
Malavoli, alors podestà, c'est-à-dire
premier magistrat de la cité.
C'est pour cette
raison que ses armoiries figurent sur la margelle du
puits.
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Gratte-ciels avant l'ère
moderne, les tours de San Gimignano attestent de sa puissance
passée et de la volonté de ses habitants, au XIIè siècle,
de se protéger en cas de conflit mais également
de manifester ostensiblement leur richesse et leur puissance.
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