
Il faut flâner pour découvrir Venise, se
laisser aller à des flâneries rêveuses et insouciantes, là
où seuls les pas conduisent d'un lieu à un
autre.
Venise la mélancolique, Venise la romantique,
qui est-elle vraiment cette cité affublée, plus que toute
autre ville au monde, de mille et un clichés?
Certains y voient encore la prestigieuse
Cité des Doges, la Sérénissime qu'elle
a été pendant des
siècles, irradiant le monde méditerranéen
de sa magnificence, quand d'autres n'y voient plus qu'une
ville-musée, vidée
de ses habitants par la pollution et les hordes de touristes.
Mais pourquoi, finalement, chercher à apposer
une étiquette sur ce lieu si particulier, si inqualifiable
justement, tant il semble hors du temps, hors du monde?
Venise
est pourtant tellement italienne, au fond, par sa richesse,
sa beauté et les innombrables trésors qu'elle recèle.
N'est-elle
pas la quintessence de ce pays que l'Histoire a traversé
en y déposant les plus beaux trésors,
joyaux du
patrimoine artistique, architectural et culturel? Elle est
une perle s'ajoutant au collier des merveilles italiennes,
une perle précieuse et fragile...
Elle est enfin la ville natale de prestigieux ambassadeurs
de sa splendeur : Canaletto, Vivaldi, Goldoni... et bien d'autres
encore.
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